Le foie de loutre fait ses bagages, et se tire par là :
vendredi 5 mars 2010
mercredi 10 décembre 2008
Back.
Ces derniers mois furent rudes pour ce blog, l'ayant injustement délaissé au profit de r0uliane, honteux skyblog (ça va de pair me direz vous) où j'entasse des clips pour lesquels mon affinité varie (auxquels je tiens néanmoins, ne nous méprenons pas).
C'est donc le cœur rempli de joie (n'exagérons rien) de redonner vie à cet espace virtuel et donc fictif que je suis revenu. Même pas spécialement pour vous, rares lecteurs solitaires errants et quelque peu perdus, mais surtout pour lui et pour moi.
Ces derniers mois de traversée du désert pour ce bon vieux foie de loutre, ne le furent pas pour autant pour moi. En effet, quelques découvertes et choses dignes d'intérêts sont venues peupler les durs mois suivant la fin des vacances, synonymes d'automne, de déprime, et de froid. Je donne mon avis sur quelques sensations de cette rentrée.
J'ai d'abord pu faire la connaissance des très intéressants Metronomy, trio mené par le timide et discret Joseph Mount, responsable à lui seul de leur premier album et de Nights Out, leur dernier en date (les deux autres membres sont en fait seulement là pour les clips et les concerts). Au programme une pop/electro bourré de synthé, comme c'est pas mal la mode ces temps ci, et une approche abstraite bien qu'assez dansante. Contrairement à leur premier essai, la plupart des chansons sont agrémentées de la voix posée et assez monocorde de leur leader, malgré quelques échappées instrumentales, pas toujours pertinentes. J'ai été séduit par les mélodies, le côté un peu abstrait et cet aspect dansant tout en étant travaillé. Néanmoins il n'est pas exempt de défauts, certaines chansons tournent un peu en rond et s'inscrivent un peu trop facilement dans l'univers musical actuel, pop/dance un peu fofolle bourrée de claviers.
Un second essai convaincant, bien que souffrant de légers défauts prévisibles, notamment une originalité en demi teinte.
Dans la même veine, en moins intéressant, il fallait compter sur la percée des jeunes Late Of The Pier, lorgnant plus vers une face rock et électro, sans pour autant atteindre le niveau des Klaxons. Leur album recèle pas mal de pépites ou de morceaux juste bons, mais souffre d'un léger manque d'originalité, et d'un penchant beaucoup trop bruyant, cacophonique. Placer des phases de n'importe quoi ne leur donne pas la crédibilité escomptée, hélas..
Cela reste un bon début, qui devrait en faire un groupe in, et à surveiller.
J'ai pu me procurer l'énorme Dystopia des Midnight Juggernauts, tout droit venus d'Australie (bénéficiant d'ailleurs d'une scène plus qu'intéressante, à surveiller d'un meilleur oeil que ça), dont leur 1er single fut choisi pour une pub de...glue. Bizarre, car comme présagé, c'est une petite bombe électro groovy disco, tous claviers et basses dehors (qui ne colle pas aux doigts (peut être juste à la tête)) que nous sert ce trio australien. Certaines références sont indéniables, dont la plus grosse reste Daft Punk. On retrouve un peu d'Air et de Bowie également, et quelques inspirations disco des années 70/80.
En gros un cocktail détonnant qui reste sur la même corde du revival 80's à renfort d'électro mais qui arrive à créer quelque chose de plus excitant que ce qui se fait ces temps-ci.
Dans un tout autre genre, pour changer un peu, TheManOfRennesStealsOurHearts, blog qui m'a valu à lui seul m'a venue sur Blogger, m'a permis la découverte d'une jeune et jolie montréalaise, talentueuse avec ça. Âgée de seulement 18 ans, cette compatriote des gueulardes grinçantes et autre rappeur rappelant un Jean Claude Van Damme en plein délire, Coeur de Pirate (quel nom en plus de ça !), joue une pop légèrement folk très mélodique. On pense à de la variété ou de la chanson française parfois, mais ça reste quand même beaucoup plus intéressant et séduisant. Sa voix mutine posée sur son piano (pas toujours présent) et sur quelques autres instruments (hautbois, trompettes, banjo, accordéon..) ne vous épargnera pas, vous seriez une bête que de ne pas y succomber (ou juste une fille jalouse).
Très bon premier album, aguicheur comme c'est pas permis, qui remonte d'un cran l'estime que j'avais de la face féminine de la pop francophone (phrase on ne peut plus lourde).
Le départ de Jonhatan Meiburg d'Okkervil River, lié à la sortie de The Stage Ins m'aura permis de porter une attention plus précise sur cette formation folk très appréciée dans le monde indie. J'ai mis la main sur une bonne partie de leur discographie, et j'ai pu (enfin) comprendre, après m'être voilé la face pendant quelques années, la raison de tant d'éloges. Chaque album est empreint d'une classe, d'un talent et d'une maîtrise de la mélodie assez affolants. Mes chouchous restent les deux derniers, ainsi que le fameux Black Sheep Boy dans un style moins gai. N'ayant pas vraiment porté attention aux paroles, je peux néanmoins me douter qu'elles sont remplies de poésie et de mélancolie, comme semblent s'accorder là dessus de nombreuses critiques.
C'est tout naturellement que je passe à Shearwater, ancien projet parallèle du brillant compositeur susnommé. Il était temps qu'il montre ses capacités d'écriture, et qu'il passe à son tour sur le devant de la scène, trop souvent dans l'ombre de Will Sheff. Palo Santo était déjà une petite merveille, bien que comme pour son ancien groupe je ne me sois pas vraiment attardé dessus (grossière erreur de ma part), j'avais déjà une opinion positive. Rook confirme mes bonnes pensées. La magnifique voix aiguë de Meiburg atteint des sommets réservées aux oiseaux chers à son coeur, et est empreinte d'une mélancolie et d'une beauté difficilement égalables. C'est sans compter sur l'appui instrumental, qui place cette pop/folk triste sur un piédestal qui devrait consacrer cet album comme le meilleur de cette année sur pas mal de blogs. Sans aller jusque là, ce deuxième effort est une petite merveille, qui suit la route aérienne ouverte par Palo Santo. Autre point fort, la pochette, qui reste pour moi l'une des plus belles jamais réalisées.
Après celui de la montagne de cookie (traduction hasardeuse), le retour de TV On The Radio restera pour moi l'un des points forts de cette rentrée 2008. Confirmation que ce groupe est en passe de devenir l'un des indispensables de ce début de siècle. Une fois encore, avec toujours une part de nouveauté et de créativité hors norme, cet album condense un foisonnement de sons, d'inspirations, d'influences divers. Le verbe "condenser" est d'ailleurs mal choisi, tant cet album est en fait une faille ouvrant sur un univers immense, incrusté de millions d'étoiles. La voix céleste de Tunde Adebimpe alliée aux arrangements du très grand Dave Sitek et aux échappées sonores des autres membres fait une fois encore mouche, tant sur le cd qu'en live (...en vidéo sur internet, je n'ai hélas pas eu l'occasion de les voir en vrai).
En bref, (même si un résumé ne peut toujours pas suffire à définir un de leurs albums), un petit pas pour l'Homme mais un pas de géant pour la musique.
Dans la catégorie retour attendu, j'ai pu écouter le deuxième album des Cold War Kids sorti courant septembre. Après leur énormissime premier essai, j'étais partagé entre la peur de la dégringolade artistique et l'espoir d'une suite aussi bonne si ce n'est meilleure. Il m'a fallu plusieurs écoutes pour bien réaliser que leur seconde mouture n'a hélas pas échappé à la malédiction des groupes au très bon premier album accouchant du second.. Ca reste bon, mais globalement c'est une déception, puisque les points forts du premier ne sont plus là ou peu, chaque morceau semblant avancer sur une ligne droite, aucun ne tirant vraiment son épingle du jeu. La force mélodique et la puissance soul/pop du premier opus sont ici d'un niveau nettement plus bas. Même s'il est sûr que tout n'est pas à jeter, des aspects sympatiques sont à retenir, notamment sur leur single, Something Is Not Right With Me.
Un bilan mitigé, pour un album plus ou moins bon, à la limite du juste correct. Décevant après la claque de Robbers And Cowards..
Il y en a d'autres, mais ça me paraît être le plus important. Un vrai article arrivera d'ici la fin de l'année, je l'espère.
C'est donc le cœur rempli de joie (n'exagérons rien) de redonner vie à cet espace virtuel et donc fictif que je suis revenu. Même pas spécialement pour vous, rares lecteurs solitaires errants et quelque peu perdus, mais surtout pour lui et pour moi.
Ces derniers mois de traversée du désert pour ce bon vieux foie de loutre, ne le furent pas pour autant pour moi. En effet, quelques découvertes et choses dignes d'intérêts sont venues peupler les durs mois suivant la fin des vacances, synonymes d'automne, de déprime, et de froid. Je donne mon avis sur quelques sensations de cette rentrée.
J'ai d'abord pu faire la connaissance des très intéressants Metronomy, trio mené par le timide et discret Joseph Mount, responsable à lui seul de leur premier album et de Nights Out, leur dernier en date (les deux autres membres sont en fait seulement là pour les clips et les concerts). Au programme une pop/electro bourré de synthé, comme c'est pas mal la mode ces temps ci, et une approche abstraite bien qu'assez dansante. Contrairement à leur premier essai, la plupart des chansons sont agrémentées de la voix posée et assez monocorde de leur leader, malgré quelques échappées instrumentales, pas toujours pertinentes. J'ai été séduit par les mélodies, le côté un peu abstrait et cet aspect dansant tout en étant travaillé. Néanmoins il n'est pas exempt de défauts, certaines chansons tournent un peu en rond et s'inscrivent un peu trop facilement dans l'univers musical actuel, pop/dance un peu fofolle bourrée de claviers.Un second essai convaincant, bien que souffrant de légers défauts prévisibles, notamment une originalité en demi teinte.
Dans la même veine, en moins intéressant, il fallait compter sur la percée des jeunes Late Of The Pier, lorgnant plus vers une face rock et électro, sans pour autant atteindre le niveau des Klaxons. Leur album recèle pas mal de pépites ou de morceaux juste bons, mais souffre d'un léger manque d'originalité, et d'un penchant beaucoup trop bruyant, cacophonique. Placer des phases de n'importe quoi ne leur donne pas la crédibilité escomptée, hélas..
J'ai pu me procurer l'énorme Dystopia des Midnight Juggernauts, tout droit venus d'Australie (bénéficiant d'ailleurs d'une scène plus qu'intéressante, à surveiller d'un meilleur oeil que ça), dont leur 1er single fut choisi pour une pub de...glue. Bizarre, car comme présagé, c'est une petite bombe électro groovy disco, tous claviers et basses dehors (qui ne colle pas aux doigts (peut être juste à la tête)) que nous sert ce trio australien. Certaines références sont indéniables, dont la plus grosse reste Daft Punk. On retrouve un peu d'Air et de Bowie également, et quelques inspirations disco des années 70/80.En gros un cocktail détonnant qui reste sur la même corde du revival 80's à renfort d'électro mais qui arrive à créer quelque chose de plus excitant que ce qui se fait ces temps-ci.
Dans un tout autre genre, pour changer un peu, TheManOfRennesStealsOurHearts, blog qui m'a valu à lui seul m'a venue sur Blogger, m'a permis la découverte d'une jeune et jolie montréalaise, talentueuse avec ça. Âgée de seulement 18 ans, cette compatriote des gueulardes grinçantes et autre rappeur rappelant un Jean Claude Van Damme en plein délire, Coeur de Pirate (quel nom en plus de ça !), joue une pop légèrement folk très mélodique. On pense à de la variété ou de la chanson française parfois, mais ça reste quand même beaucoup plus intéressant et séduisant. Sa voix mutine posée sur son piano (pas toujours présent) et sur quelques autres instruments (hautbois, trompettes, banjo, accordéon..) ne vous épargnera pas, vous seriez une bête que de ne pas y succomber (ou juste une fille jalouse).Très bon premier album, aguicheur comme c'est pas permis, qui remonte d'un cran l'estime que j'avais de la face féminine de la pop francophone (phrase on ne peut plus lourde).
Le départ de Jonhatan Meiburg d'Okkervil River, lié à la sortie de The Stage Ins m'aura permis de porter une attention plus précise sur cette formation folk très appréciée dans le monde indie. J'ai mis la main sur une bonne partie de leur discographie, et j'ai pu (enfin) comprendre, après m'être voilé la face pendant quelques années, la raison de tant d'éloges. Chaque album est empreint d'une classe, d'un talent et d'une maîtrise de la mélodie assez affolants. Mes chouchous restent les deux derniers, ainsi que le fameux Black Sheep Boy dans un style moins gai. N'ayant pas vraiment porté attention aux paroles, je peux néanmoins me douter qu'elles sont remplies de poésie et de mélancolie, comme semblent s'accorder là dessus de nombreuses critiques.
C'est tout naturellement que je passe à Shearwater, ancien projet parallèle du brillant compositeur susnommé. Il était temps qu'il montre ses capacités d'écriture, et qu'il passe à son tour sur le devant de la scène, trop souvent dans l'ombre de Will Sheff. Palo Santo était déjà une petite merveille, bien que comme pour son ancien groupe je ne me sois pas vraiment attardé dessus (grossière erreur de ma part), j'avais déjà une opinion positive. Rook confirme mes bonnes pensées. La magnifique voix aiguë de Meiburg atteint des sommets réservées aux oiseaux chers à son coeur, et est empreinte d'une mélancolie et d'une beauté difficilement égalables. C'est sans compter sur l'appui instrumental, qui place cette pop/folk triste sur un piédestal qui devrait consacrer cet album comme le meilleur de cette année sur pas mal de blogs. Sans aller jusque là, ce deuxième effort est une petite merveille, qui suit la route aérienne ouverte par Palo Santo. Autre point fort, la pochette, qui reste pour moi l'une des plus belles jamais réalisées.
Après celui de la montagne de cookie (traduction hasardeuse), le retour de TV On The Radio restera pour moi l'un des points forts de cette rentrée 2008. Confirmation que ce groupe est en passe de devenir l'un des indispensables de ce début de siècle. Une fois encore, avec toujours une part de nouveauté et de créativité hors norme, cet album condense un foisonnement de sons, d'inspirations, d'influences divers. Le verbe "condenser" est d'ailleurs mal choisi, tant cet album est en fait une faille ouvrant sur un univers immense, incrusté de millions d'étoiles. La voix céleste de Tunde Adebimpe alliée aux arrangements du très grand Dave Sitek et aux échappées sonores des autres membres fait une fois encore mouche, tant sur le cd qu'en live (...en vidéo sur internet, je n'ai hélas pas eu l'occasion de les voir en vrai).En bref, (même si un résumé ne peut toujours pas suffire à définir un de leurs albums), un petit pas pour l'Homme mais un pas de géant pour la musique.
Dans la catégorie retour attendu, j'ai pu écouter le deuxième album des Cold War Kids sorti courant septembre. Après leur énormissime premier essai, j'étais partagé entre la peur de la dégringolade artistique et l'espoir d'une suite aussi bonne si ce n'est meilleure. Il m'a fallu plusieurs écoutes pour bien réaliser que leur seconde mouture n'a hélas pas échappé à la malédiction des groupes au très bon premier album accouchant du second.. Ca reste bon, mais globalement c'est une déception, puisque les points forts du premier ne sont plus là ou peu, chaque morceau semblant avancer sur une ligne droite, aucun ne tirant vraiment son épingle du jeu. La force mélodique et la puissance soul/pop du premier opus sont ici d'un niveau nettement plus bas. Même s'il est sûr que tout n'est pas à jeter, des aspects sympatiques sont à retenir, notamment sur leur single, Something Is Not Right With Me.Un bilan mitigé, pour un album plus ou moins bon, à la limite du juste correct. Décevant après la claque de Robbers And Cowards..
Il y en a d'autres, mais ça me paraît être le plus important. Un vrai article arrivera d'ici la fin de l'année, je l'espère.
vendredi 22 août 2008
BREAKING NEWS
Voilà la nouvelle qu'il me fallait, le petit post que j'attends depuis des mois, le brin de lumière au bout du tunnel, la clarté dans ce flou ambiant...Oui, GHINZU EST BIENTÔT DE RETOUR !
Je répète : GHINZU EST BIENTÔT DE RETOUR !!!
Leur dernier post sur leur blog Virb fait naître un espoir pour la peuplade de fans qui attendait ne serait-ce qu'un petit signe de vie, de travail, d'avancement.. Et ça fait du bien !
Bon ils n'annoncent pas la sortie de This War Is Going Silent pour une date précise, mais en tout cas ils arrivent au bout, et ils ne leur restent que le mix et tout le côté graphique et commercial de l'album. La sortie est prévue pour fin 2008, en espérant que ce soit pour cette fois une vraie info, qu'ils nous fassent pas poireauter encore un an sans trop de nouvelles.
=> ¤ <=
vendredi 8 août 2008
How long must I waiiiit
Et bien cette question a trouvé sa réponse, ou une partie du moins, puisque les Strokes ont signalé (¤) qu'ils devraient recommencer à travailler ensemble pour le prochain album début 2009.
Bon après, de une, début 2009, mine de rien, c'est pas à côté. De deux, ils parlent de "retour au travail", ce qui équivaut à pas grand chose de clair et précis, et qui ne donne aucunement de sûreté quand à la sortie d'un album. De trois, si tant est qu'ils débutent réellement à bosser sur le projet, ils leur faudra petit minimum (on dit bien grand maximum, hé.) 6 mois pour commencer à enregistrer, et 1 an pour sortir l'album (minimum encore).
Là j'ai envie de dire..
Bon après, de une, début 2009, mine de rien, c'est pas à côté. De deux, ils parlent de "retour au travail", ce qui équivaut à pas grand chose de clair et précis, et qui ne donne aucunement de sûreté quand à la sortie d'un album. De trois, si tant est qu'ils débutent réellement à bosser sur le projet, ils leur faudra petit minimum (on dit bien grand maximum, hé.) 6 mois pour commencer à enregistrer, et 1 an pour sortir l'album (minimum encore).
Là j'ai envie de dire..
All that I do, is wait for you..
Snif.
Découvrez The Strokes! (ils sont marrants deezer)
Découvrez The Strokes! (ils sont marrants deezer)
péaisse : deezer a beau être un site fantastique, leur lecteur exportable l'est autant qu'une caravane en randonnée. Donc j'ai déjà plusieurs lecteur réellement exportables en tête, sobres et classes, pas comme ce gros pâté de deezer. Mais ce sera pour plus tard.
samedi 19 juillet 2008
News
_Nouveaux albums à venir plus ou moins attendus :
Les nouveaux Metallica (Death Magnetic, le 29/09), The Cure (Thirteen, le 13/09), Oasis (Dig Out Our Soul, le 6/10), Herman Düne (Next Year In Zion, date non connue), Okkervil River (The Stand Ins), Mogwai (The Hawk Is Howling, le 22/09), Fleet Foxes (Fleet Foxes, Septembre), Kings Of Leon (Only By The Night, le 29/09), Morrissey (Years Of Refusal, Septembre) sortiront cet automne donc, pour les groupes dont les dates sont connues.
Pour les plus mystérieux, mais loin d'être les moins intéressants, on apprend que les monstrueux TV On The Radio, le très bon The Streets, les délirants Of Montreal, les géniaux Franz Ferdinand et les exceptionnels Cold War Kids (voir vidéo) signeront leur retour pour la fin de l'année, plus ou moins prochainement. The Rapture se contenteront de sortir un album de mix divers en attendant leur prochaine merveille qui n'est pas fixée dans le temps.
Lili Allen a prévu d'abandonner ce qui a fait sa renommée pour rentrer dans un schéma électro-pop classique, écouté et réécouté, pour son prochain album à venir à la rentrée normalement.
Dans le genre virage dangereux, on peut ajouter Bloc Party. A en juger leur 1er extrait, Mercury (qui donnera le nom à l'album), sur leur myspace, très particulier; le successeur du mitigé A Weekend In The City risque d'être surprenant. On espère dans le bon sens du terme.
_Des projets :
Les nouveaux Metallica (Death Magnetic, le 29/09), The Cure (Thirteen, le 13/09), Oasis (Dig Out Our Soul, le 6/10), Herman Düne (Next Year In Zion, date non connue), Okkervil River (The Stand Ins), Mogwai (The Hawk Is Howling, le 22/09), Fleet Foxes (Fleet Foxes, Septembre), Kings Of Leon (Only By The Night, le 29/09), Morrissey (Years Of Refusal, Septembre) sortiront cet automne donc, pour les groupes dont les dates sont connues.
Lili Allen a prévu d'abandonner ce qui a fait sa renommée pour rentrer dans un schéma électro-pop classique, écouté et réécouté, pour son prochain album à venir à la rentrée normalement.
Dans le genre virage dangereux, on peut ajouter Bloc Party. A en juger leur 1er extrait, Mercury (qui donnera le nom à l'album), sur leur myspace, très particulier; le successeur du mitigé A Weekend In The City risque d'être surprenant. On espère dans le bon sens du terme._Des projets :
L'ex bassiste des Arctic Monkeys, Andy Nicholson a lancé un projet avec Matt Helders, batteur du même groupe, Drew MacConnel, guitariste des Babyshambles, Joe Moskow et JonMcClure des Reverend And The Makers et le rappeur Lowkey. Rien qu'ça. Le groupe s'appelle Mongrel, l'album nommé Wall Of Sounds devrait sortir fin 2008 et 4 extraits sont déjà écoutables sur leur myspace. Ça a l'air intéressant, bien que les extraits ne vaillent pas tous le coup. The Menace et Lies par exemple sont assez classiques -avec les couplets rappés et le refrain chanté-, bien que percutantes elles n'ont rien de novateur. Le très reggae/ska Better Than Heavy est plus accrocheur déjà, plus intéressant, rappelant cependant un peu Gorillaz, notament la chanson Fire Coming Out Of A Monkey Head. Le morceau qui me semble annonciateur du meilleur pour l'album à venir est Julian, même si une fois encore exit l'originalité. Un projet à surveiller, même si on n'est pas en face d'un révolution.
Un projet dont nous ne savons rien, celui d'un membre des Strokes (encore !), cette fois ci Fabrizio Moretti, le batteur. Le groupe s'appellera Little Joy et se fera en compagnie de sa petite amie Binki Shapiro et du guitariste-chanteur brésilien Rodrigo Amarante (ex Los Hermanos). La sortie de l'album est prévue pour cet automne, suivie d'une tournée. Pas plus d'informations là-dessus, on attendra.
On notera aussi dans un registre électro le projet plus qu'intéressant de Moderat, collaboration entre Modeselektor et Apparat, dont le premier album succédant au tribal Auf Kosten Der Gesundheit (qui n'est pas un album à proprement dit), sortira normalement d'ici peu. Une belle petite pépite électro-expérimentale nous attend. Ce n'est pas sans rappeller la collaboration du même style Zentone, mix de Zenzile et High Tone, deux pointures françaises dans le genre reggae/électro/trip hop.
Le grand Zack De La Rocha de l'énorme Rage Against The Machine, signe son retour avec un projet dans la même veine que son groupe, sous forme d'un duo keyboards/batterie, qui se nomme One Day As A Lion. On le retrouvera au chant (pardi) et aux keyboards (je suis incapable de le traduire en français), tandis que Jon Theodore (ex Mars Volta) sera à la batterie. Le 1er extrait disponible sur leur myspace, rappelle un peu les RATM, avec évidemment quelque chose en moins, moins de force, de puissance, mais le flow inimitable de Zack est plus mis en avant, et rend le tout plus proche du hip hop. Le premier EP devrait sortir prochainement.
mercredi 23 janvier 2008
S'il listait ses 50 films préférés ?
Les blogs intéressants et originaux sont plutôt rares (un peu moins sur Blogger tout de même), c'est donc avec le plus grand plaisir que je présente celui ci créé par mon cousin.
C'est par une idée d'un de ses amis, qu'il a décidé de faire un blog "Top 50", regroupant ses 50 films préférés. Principales caractéristiques :
● Les films à très gros budget, très commerciaux ont été écartés pour laisser la place aux moins connus, voire peu connus, pour permettre peut être des découvertes aux lecteurs.
● Le classement se fait de la 50 ème place à la 1ère, avec (en principe) un film dévoilé par jour.
● Chaque article contient :
C'est par une idée d'un de ses amis, qu'il a décidé de faire un blog "Top 50", regroupant ses 50 films préférés. Principales caractéristiques :
● Les films à très gros budget, très commerciaux ont été écartés pour laisser la place aux moins connus, voire peu connus, pour permettre peut être des découvertes aux lecteurs.
● Le classement se fait de la 50 ème place à la 1ère, avec (en principe) un film dévoilé par jour.
● Chaque article contient :
- L'affiche du film
- Réalisateur et casting principal
- Synopsis (tirés d'Allocine.com)
- Bande annonce ou extrait (tirées des principaux sites proposant le partage de vidéos)
- Avis personnel
vendredi 5 octobre 2007
NoteDeRouliane : Signalons que ce message a plusieurs mois, mais que j'ai tenu à le faire sortir de son état de brouillon vu l'aspect cadavérique de ce blog poussièreux. Merci de votre compréhension :)
Joy Division a été longtemps pour moi le Love Will Tear Us Appart, comme pour beaucoup de monde à mon avis. Et ce, jusqu'à ce que je découvre She's Lost Control, son côté répétitif et incisif, la montée lente et puissante. C'est là que j'ai compris que JD ne faisait pas de la New Wave dansante. Que c'était bel et bien un groupe qui prenait aux tripes, par sa froideur, sa mélancolie, sa puissance. Disons le clairement, la voix grave et lourde de Ian Curtis y est pour beaucoup. Sans pour autant avoir le monopole bien entendu. J'ai découvert après le fameux Closer, ravageur. Un sentiment particulier s'installe à l'écoute de cet album, comme si on mangeait un fruit amer. Dont les saveurs ne s'évanouissent pas tout de suite. On ne saurait dire si on l'apprécie, ou s'il nous dégoûte. Un sentiment mitigé. Drôle de sensation. Et pourtant, c'est un album sublime, un peu brouillon, mais tellement bien foutu. Mon admiration pour Curtis ne cessait d'augmenter. Ma curiosité autour du personnage aussi.
Et voilà le bien tombé Control qui débarque. Les bandes annonces sur les sites musicaux, les anniversaires, les packs inédits, les B-Sides post-mortem...
Mais qu'a-t-on avec les chanteurs de rock morts ? A croire que c'est un bon business ?
Cobain et Strummer y sont passés avant. Ces gars avaient certes du talent, en faire des Dieux de la sorte me paraît un peu poussif, purement commercial. Faut-il être mort pour connaître une renommée digne de ce nom ? Bientôt on aura droit à plus d'albums post-mortem que lorsque les artistes étaient vivants...
Pour en revenir à ce film, d'après les premières critiques et les avis captés à droite et à gauche, ça m'a l'air tout à fait alléchant. La notion de film musical paraît un peu facile, vu que le film est axé sur le personnage Ian Curtis plus que sur le chanteur de JD. Et il doit y en avoir à raconter.
Tout ce qui est réalisation semble accordé au personnage, à l'histoire, le noir et blanc, les plans... Pour retranscrire toute la complexité et la mélancolie du personnage probablement..
Bref, j'attends beaucoup de ce film et je doute être déçu lors de son visionnage.
Joy Division a été longtemps pour moi le Love Will Tear Us Appart, comme pour beaucoup de monde à mon avis. Et ce, jusqu'à ce que je découvre She's Lost Control, son côté répétitif et incisif, la montée lente et puissante. C'est là que j'ai compris que JD ne faisait pas de la New Wave dansante. Que c'était bel et bien un groupe qui prenait aux tripes, par sa froideur, sa mélancolie, sa puissance. Disons le clairement, la voix grave et lourde de Ian Curtis y est pour beaucoup. Sans pour autant avoir le monopole bien entendu. J'ai découvert après le fameux Closer, ravageur. Un sentiment particulier s'installe à l'écoute de cet album, comme si on mangeait un fruit amer. Dont les saveurs ne s'évanouissent pas tout de suite. On ne saurait dire si on l'apprécie, ou s'il nous dégoûte. Un sentiment mitigé. Drôle de sensation. Et pourtant, c'est un album sublime, un peu brouillon, mais tellement bien foutu. Mon admiration pour Curtis ne cessait d'augmenter. Ma curiosité autour du personnage aussi.
Et voilà le bien tombé Control qui débarque. Les bandes annonces sur les sites musicaux, les anniversaires, les packs inédits, les B-Sides post-mortem...
Mais qu'a-t-on avec les chanteurs de rock morts ? A croire que c'est un bon business ?
Cobain et Strummer y sont passés avant. Ces gars avaient certes du talent, en faire des Dieux de la sorte me paraît un peu poussif, purement commercial. Faut-il être mort pour connaître une renommée digne de ce nom ? Bientôt on aura droit à plus d'albums post-mortem que lorsque les artistes étaient vivants...
Pour en revenir à ce film, d'après les premières critiques et les avis captés à droite et à gauche, ça m'a l'air tout à fait alléchant. La notion de film musical paraît un peu facile, vu que le film est axé sur le personnage Ian Curtis plus que sur le chanteur de JD. Et il doit y en avoir à raconter.
Tout ce qui est réalisation semble accordé au personnage, à l'histoire, le noir et blanc, les plans... Pour retranscrire toute la complexité et la mélancolie du personnage probablement..
Bref, j'attends beaucoup de ce film et je doute être déçu lors de son visionnage.
Vivement.
Bande son du film, l'album devant sortir dans une période proche de celle de la sortie du film. Ca s'annonce plus qu'interessant..
1. Exit - New Order
2. What Goes On - The Velvet Underground
3. Shadowplay (Joy Division cover) - The Killers
4. Boredom (Live) - The Buzzcocks
5. Dead Souls - Joy Division
6. She Was Naked - Supersister
7. Sister Midnight - Iggy Pop
8. Love Will Tear Us Apart - Joy Division
9. Problems (Live) - Sex Pistols
10. Hypnosis - New Order
11. Drive In Saturday - David Bowie
12. Evidently Chickentown - John Cooper Clarke
13. 2H.B. - Roxy Music
14. Transmission (Cast Version) - Joy Division
15. Autobahn - Kraftwerk
16. Atmosphere - Joy Division
17. Warszawa - David Bowie
18. Get Out - New Order
2. What Goes On - The Velvet Underground
3. Shadowplay (Joy Division cover) - The Killers
4. Boredom (Live) - The Buzzcocks
5. Dead Souls - Joy Division
6. She Was Naked - Supersister
7. Sister Midnight - Iggy Pop
8. Love Will Tear Us Apart - Joy Division
9. Problems (Live) - Sex Pistols
10. Hypnosis - New Order
11. Drive In Saturday - David Bowie
12. Evidently Chickentown - John Cooper Clarke
13. 2H.B. - Roxy Music
14. Transmission (Cast Version) - Joy Division
15. Autobahn - Kraftwerk
16. Atmosphere - Joy Division
17. Warszawa - David Bowie
18. Get Out - New Order
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